G20 Communiqué Acknowledges Broken Financial System, But Leaves Clear Solutions on the Table
November 16th, 2014
November 16th, 2014
G20 Communiqué Acknowledges Broken Financial System, But Leaves Clear Solutions on the Table
To truly ensure the health of the global economy, G20 leaders need to enlist developing countries and public watchdogs as true partners
BRISBANE—With the release of the Brisbane communiqué, G20 leaders have acknowledged the cracks in our financial system, yet they haven’t acted on some common sense steps to bolster the fight against illicit financial flows.
“It’s good that G20 leaders have been discussing the ravaging effects tax evasion, avoidance and money laundering have on our economies, but they seem to discuss the problem every year. There is a strong and growing consensus across experts, business leaders, and even the accounting firm Price Waterhouse Coopers on some common sense financial transparency measures,” said Porter McConnell, Manager of the Financial Transparency Coalition. “Unfortunately, G20 leaders left a number of key actions on the table.”
It’s a vital step that G20 leaders have recognized the importance of collecting information on the beneficial owners of companies. But the fact that the word ‘public’ is still missing from both beneficial ownership registers and country by country reporting standards shows that G20 leaders aren’t fully committed to finding the strongest solutions.
Beyond the lack of public disclosure around key aspects of the transparency agenda, the forum used to discuss these issues leaves questions around whether there will be a global solution or just a piecemeal one.
“Although the OECD has talked of giving developing countries a true seat at the table, it seems to be a bit further away than all the others,” said Pooja Rangaprasad of the Centre for Budget and Governance Accountability and the FTC. “Exclusion of developing countries from these initiatives is troubling, as they are most severely affected by illicit flows.”
Notes to Editors:
1. Members of the FTC team will be inside the International Media Center at the G20 Summit and other experts will be available in global markets.
Christian Freymeyer, cfreymeyer@
Verena von Derschau, vvonderschau@
2. The Financial Transparency Coalition is a global network of over 150 NGOs spanning five continents, 13 governments, and dozens of experts. We work to curtail illicit financial flows through the promotion of a transparent, accountable, and sustainable financial system that works for everyone.
Der G20 diskutiert das kaputte Finanzsystem, ignoriert aber klare Lösungen
Um wirklich für die Gesundheit der Weltwirtschaft zu sorgen, muss der G20 Entwicklungsländer und NGO’s als echte Partner anerkennen
BRISBANE – Mit der Veröffentlichung des Brisbane-Kommuniqué, hat der G20 die Risse in unserem Finanzsystem anerkannt, doch nicht die auf gesundem Menschenverstand beruhende Schritte ergriffen, um den Kampf gegen illegale Finanzströme zu verstärken.
„Es ist gut, dass der G20 die verheerenden Auswirkungen von Steuerhinterziehungen, Steuerumgehungen und Geldwäsche auf unsere Wirtschaften besprochen hat, aber es scheint als wurde dieses Problem jedes Jahr diskutiert. Dabei gibt es einen starken und wachsenden Konsens von Experten, Firmenchefs – und sogar von Price Waterhouse Coopers- für sinnvolle Finanztransparenzmaßnahmen“, sagte Porter McConnell, Leiterin der Financial Transparency Coalition. „Leider, liess der G20 eine Reihe von Schlüsselaktionen links liegen“.
Es ist ein wichtiger Schritt, dass die G20-Leader die Bedeutung der Sammlung von Informationen über die wirtschaftlichen Eigentümer von Unternehmen anerkannt haben. Aber die Tatsache, dass das Wort „öffentlich“ immer noch fehlt, sowohl bei diesen Registern, als auch beim Country-by-country reporting, zeigt, dass G20 nicht voll auf der Suche nach der stärksten Lösung war.
Es stellt sich ausserdem die Frage, ob der G20 das richtige Forum ist um eine globale Lösung zu finden.
„Die OECD hat Entwicklungsländern einen echten Platz am Tisch zugesagt, aber das Hinzufügen von zehn zumeist Mittleren Einkommensländern zu den BEPS Diskussionen ist nicht ausreichend”, sagte Pooja Rangaprasad vom indischen Centre for Budget and Governance Accountability, ein Mitglied der FTC. „Und die Länder mit niedrigem Einkommen vom automatischen Informationsaustausch auszuschliessen, ist beunruhigend, da sie von den illegalen Strömen am stärksten betroffen sind“.
Nachdem Deutschland die Prinzipien zu finanzieller Transparenz auf dem G20-Ebene unterzeichnet hat, muss Angela Merkel sich jetzt auch in der Europäischen Union dafür stark machen, was bisher leider nicht der Fall war.
Hinweise für Redakteure:
1. Die FTC-Team wird in Brisbane sein und steht für Interviews zur Verfügung, sowie auch Sachverständige in anderen Märkten
Christian Freymeyer (Englisch) – cfreymeyer@
Verena von Derschau (Deutsch) – vvonderschau@
2. Die FTC ist ein globales Netzwerk von neun NGOs auf fünf Kontinenten, und 150 verbündeten Organismen. Wir kämpfen gegen illegale Finanzströme und für die Entstehung eines transparenten, verantwortlichen und nachhaltigen Finanzsystems für alle.
Le G20 reconnait les failles du système financier, mais ignore les vraies solutions
Pour assurer réellement la santé de l’économie mondiale, les dirigeants du G20 doivent considérer les pays en développement et les ONG comme de véritables partenaires
BRISBANE – Avec la sortie du communiqué de Brisbane, les dirigeants du G20 ont reconnu les fissures dans notre système financier, mais ils n’ont pas donné suite à certaines mesures de bon sens pour renforcer la lutte contre les flux financiers illicites.
« Il est bien que les dirigeants du G20 aient discuté des effets dévastateurs de la fraude et de l’évitement fiscal, et du blanchiment d’argent sur nos économies, mais ils semblent en discuter tous les ans. Il existe pourtant un consensus de plus en plus fort parmi les experts, les chefs d’entreprise -et même du cabinet Price Waterhouse Coopers- sur quelques mesures de bon sens en faveur de la transparence financière », a déclaré Porter McConnell, directeur de la Financial Transparency Coalition. « Malheureusement, les dirigeants du G20 ont ignoré bon nombre de ces solutions »
Une étape essentielle a été franchie en reconnaissant l’importance de la collecte d’informations sur les bénéficiaires véritables des entreprises. Mais le fait que le mot « public » soit encore absent pour ces registres et le reporting pays-par-pays montre que les dirigeants du G20 ne sont pas pleinement engagés à trouver la solution la plus efficace.
Au-delà de l’ordre du jour sur la transparence financière, se pose aussi la question de la légitimité du forum utilisé pour arriver à une solution globale et ne concernant pas qu’une partie du monde.
« L’OCDE a annoncé qu’elle allait donner aux pays en développement un véritable siège à la table, mais ajouter seulement une dizaine de pays, à revenu intermédiaire pour la plupart, à ses discussions sur les BEPS (profit shifting and base erosion) n’est pas suffisant », a regretté Pooja Rangaprasad du Centre for Budget and Governance Accountability en Inde, membre de la FTC. « Et l’exclusion des pays à faible revenu de l’échange automatique d’informations est troublant, car ils sont les plus gravement touchés par les flux illicites ».
La France a été l’un des leaders en Europe sur les questions de transparence financière et a encore un rôle important à jouer. La FTC regrette que la France ait été incapable de pousser un résultat plus fort au sommet de Brisbane en ce qui concerne les bénéficiaires véritables et le reporting pays-par-pays. Mais François Hollande peut encore faire entendre sa voix au sein de l’Union européenne qui a mis les questions de transparence financière à l’ordre du jour.
Notes aux rédacteurs:
1. L’équipe FTC sera sur le terrain à Brisbane et disponible pour des interviews et des commentaires. Des experts sont disponibles dans d’autres marchés.
Christian Freymeyer (anglais) – cfreymeyer@financialtransparency.org – +1 410 490 6850
Verena von Derschau (français et allemand) – vvonderschau@financialtransparency.org – +33 6 95 43 29 28
2. La Financial Transparency Coalition est un réseau mondial de neuf ONG, implantées sur les cinq continents, et de 150 organisations alliées. Nous luttons pour la réduction des flux financiers illicites à travers la promotion d’un système financier transparent, responsable et durable au service de tous.